En France, le beurre est un incontournable des cuisines, avec près de 2,75 kg consommés par personne chaque année. Pourtant, tous les produits vendus en grande surface ne méritent pas leur place dans nos réfrigérateurs, alerte 60 millions de consommateurs. Le magazine a identifié trois références de beurres de supermarché à proscrire, jugées trompeuses ou néfastes pour la santé.
Les produits incriminés et leurs travers
Parmi les beurres pointés du doigt, le beurre doux et demi-sel Eco+ de E. Leclerc se distingue par sa teneur en matières grasses réduite à 60 %, bien en dessous des 80 % exigés pour porter légalement le nom de « beurre ». « La mention passe presque inaperçue », déplore le magazine. Les beurres légers Les Croisés, également commercialisés chez Leclerc, cumulent additifs et conservateurs : amidon modifié, émulsifiant E471 ou encore sorbate de potassium. Enfin, le beurre doux léger « Elle & Vire » (41 % de matières grasses) intrigue par la présence d’amidon malgré une étiquette « sans additif ».
Pourquoi ces produits posent problème ?
Un vrai beurre se compose de trois ingrédients : crème, sel (pour les versions salées) et ferments lactiques. Or, les références épinglées intègrent des composants inattendus : épaississants, agents de texture ou exhausteurs de conservation. « Ces substances n’apportent rien de bon pour la santé », insiste 60 millions de consommateurs. Autre écueil : l’étiquetage ambigu. Certains fabricants jouent sur les polices minuscules ou les mentions discrètes pour masquer une composition appauvrie.
Les alternatives à privilégier
Face à ces pièges, le magazine conseille de scruter les étiquettes et de privilégier les beurres traditionnels, sans additifs. La marque Le Gall émerge comme un choix sûr, avec ses versions Grand Cru issues d’une crème non pasteurisée et d’un barattage lent (10 à 20 heures). « Réputé pour sa grande richesse aromatique, ce beurre développe des saveurs uniques », souligne l’enquête. Une qualité qui impose cependant une consommation rapide : trois semaines maximum contre trois mois pour un beurre industriel.